dimanche 1 novembre 2015

Insula Giraglia


Insula. Une île au bout de l’île. Un caillou posé au bout de la Corse.

Il y a la Corse qui est une île. Il y a le Cap qui est comme une île dans l'île. Et il y a La Giraglia qui est une île au bout de l'île.

 

 

Posée comme un point sur le i.
 

La Giraglia, Acrylique sur toile, 140 x 100 cm


Sa puissance suggestive stimule l’imagination. Elle semble vivante. Ce caillou géant posé sur l’horizon, entre deux immensités celle du ciel et de la mer ressemble à un animal endormi qui étire sa masse en équilibre à la surface de la mer. On s’attend à la voir se dresser à tout moment sur ses pattes. Elle évoque un triceratops avec sa grande collerette, son museau cornu et son postérieur posé sur l’étendu.


Ou un vaisseau fendant la mer.


Acrylique sur toile, 50 x 30 cm


Encre sur papier, 50 x 70 cm


La pierre/ l’air/l’eau, trois éléments y sont réunis. Elle est comme une chaire vivante solidifiée.

 

A moins que ce ne soit une tombe. Surmonté d’un phare, semblable à une croix, comme une église. Une croix, comme une trace du sacré planté sur le cul d’une masse animale avachie. Avec aussi une petite maison et une tour génoise. Le lieu est habité. Les symboles du sacré (le phare noir et blanc surmonté d'une croix) et du profane (la tour génoise, bâtisse militaire) s'y côtoient.

 


L’île comme un symbole.


 

 

Lointaines et inaccessibles, les îles se prêtent à tous les fantasmes.


Les îles sont comme les œuvres d’art par la qualité du mystère qu'elle dégage.

Encre et lavis sur papier, 50 x 30 cm
L’île comme symbole de la solitude existentielle. Ciment de la condition humaine. L’île c’est nous. Seul au monde. Même entouré des autres nous sommes ce caillou suspendu à l’horizontal du présent de la vie, entre le ciel du futur et la mer du passé. Entre l’obscurité des profondeurs et l’infini de l’espace.


Encre sur papier, 20 x 15 cm

 

 

Encre sur papier et dessin sur verre, 70 x 50 cm
Acrylique sur papier noir, 15 x 10 cm
crayon sur papier, 20 x 15 cm
Feutre sur papier et verre, 20 x 15 cm
Encre blanche sur papier noir, 15 x 10 cm
 

Un autoportrait. La Giraglia ce serait moi.


Contact : jean-paul.sportiello@wanadoo.fr
 


                                                        Tarifs




Encre sur papier, 50 x 40 cm -350 €

Acrylique sur papier toilé - 40 x 30 cm
400 €








Acrylique sur papier toilé - 40 x 30 cm - 450 €

crayon sur papier, 15 x 11 cm - 80 €
Encre sur papier, 15 x 11 cm - 100 €
Encre sur papier, 40 x 30 cm - 180 € 
Encre et lavis sur papier - 40 x 30 cm -250 €
Encre sur verre, 30 x 20 cm - 150 €

Acrylique sur papier toilé,
40 x 30 cm - 400 € 
Acrylique sur papier toilé, 40 x 30 cm - 400 €







































 




La Guerre des images

Bon baiser de Mexico, dessin numérique


Oublier les pinceaux , les tubes, la peinture, les pigments et la toile. Peindre, sans peinture. Avec les outils d'aujourd'hui : un clavier, une souris, un écran d'ordinateur et un logiciel de traitement d'images. Aller sur la toile virtuelle pour y chercher, des images toutes faites, des ready-made d'images, qui deviendront des sujets de toiles réelles. A quoi bon imaginer de nouvelles images, le monde en regorge. Plutot prendre des images qui témoignent de la réalité du monde, des images du photojournalisme qui montrent la violence du monde tel qu'il va.
"Baiser aviaire", dessin numérique 

Comment faire de la peinture sans peinture, du dessin sans papier ni crayon ? 

Comme d'autres se rendaient autrefois sur le motif, chevalet sous le bras face au paysage, Jean-Paul Sportiello, pirate d'images et peintre du monde tel qu'il va, erre sur le web à la recherche des images-reflets de son temps. Sur le « toile », trouver le sujet de ses « toiles ». Le web sera ma Saint-Victoire à moi.

A l'ère du virtuel et de la dématérialisation, je pratique la peinture factice pour peindre des images du monde. Ca ressemble à une surface peinte, mais la matière picturale est une illusion. Ca ne sent pas la peinture, ça ne salit pas les doigts. Un genre de peinture générique mais avec ses effets de transparences liquides des couleurs, de traits de pastels ou de crayons, d'épaisseur des coups de pinceaux. Jusqu'à la profusion extrême, le bouillonnement de la couleur.
L'orphelin, dessin numérique d'après une photo de Alaa Marjani-Associated Press


Dans le bocal de l'écran, le graffiti de la photo d'actualité, du document d'histoire s'exprime par un déchaînement lent de couleurs, ratures, signes (sphères, croix, griffonage...). La guerre des images est déclenchée. Il faut faire feu de toutes lignes. Au hasard en aveugle.
Dessiner avec une souris n'a rien de confortable. Le contrôle est difficile ; c'est ce qui en fait tout le sel. Le hasard et l'accident s'en donnent à cœur joie. Sans calcul, ni préméditation. Place à l'improvisation du « comme ça vient et jusqu'où ça va ». Le travail de la peinture peut commencer, sans peinture.  

Le peintre s'est transformé en chasseur d'images. Comme un pirate du web, il passe à l'abordage. Il s'en empare pour mieux les grimer, les graphiter, les maquiller, les balafrer des couleurs, les badigeonner de traits et de tâches, les enduire, les maculer, les « mercurochromiser », panser leurs plaies de violence. Copier-coller, enregistrer-sous, supprimer la couleur comme on enlève la vie, comme on vide le corps de son sang et puis déclencher la guerre des images.
Yes we can - dessin numérique

Passer ensuite à la phase d'embaumement de l'image. Par la magie du trait repeindre la réalité, comme un enfant qui remaquillerait le réel en lui redonnant ses propres couleurs. Comme un chirurgien « esthétique », inciser l'image, l'entailler de couleurs avant de badigeonner la plaie de couches quadrichromiques. Apaiser, soigner. Guérir par l'art.
En toute naïveté se faire chaman, guérisseur du monde. 
 
Au commencement était la cruauté, le verbe prendra son mal en patience.
Au bout de cette alchimie de la couleur et du graphisme, il s'agit d'opérer un détournement total. L'image désormais dit autre chose. Elle commence à dégager des sens multiples et superposés. Elle raconte des morceaux cryptés de ma propre histoire.

                                 Tarifs

Ces œuvres numériques sont imprimables sur toutes sortes de supports : bâche, papier, plastique etc.
Un tirage sur bâche (180 mg) est de 200 euros le m2.
Prévoir un système d'accrochage ou un encadrement.

Contact : jean-paul.sportiello@wanadoo.fr

La foi du charbonnier

Quand les charbonniers existaient encore, on appelait "foi du charbonnier" une foi sincère vécue par des gens de condition modeste, mais sans chercher à comprendre. C'est cette foi païenne qui m'habite.
Le charbon, c'est bien sur le fusain qui n'est rien d'autre que du bois brûlé écrasé sur le blanc du papier. Cette formule dit le fait de s'engager avec conviction dans une tâche difficile et incertaine. Certains broient du noir, moi je broie du gris.
La Foi du Charbonnier exprime ma foi dans les vertus de l'art.
L'éveilleur, fusain sur papier, 150 x 200 cm

Icare, fusain sur papier, 150 x 200 cm

Sans titre fusain sur papier, 150 x 200 cm

Flamme, fusain sur papier, 150 x 200 cm

Je est un autre, fusain sur papier, 150 x 200 cm

Tourbillon, fusain sur papier, 150 x 200 cm

Démocrite, huile sur toile, 130 x 100 cm

Homme-goudron 1, goudron et enduit à la chaux sur toile, 120 x 100 cm

Homme-goudron 2, goudron et enduit à la chaux sur toile, 120 x 100 cm

Monotype sur papier, 70 x 50 cm

Monotype sur papier, 70 x 50 cm

Monotype sur papier, 70 x 50 cm

Sans titre, huile sur toile, 150 x 110 cm

Tarifs



L'éveilleur, fusain sur papier, 150 x 200 cm ...............................................................................2.000 euros

Icare, fusain sur papier............................................................................................................1.200 euros

Flamme...................................................................................................................................900 euros

Tourbillon, fusain sur papier 150 x 200 cm..............................................................................900 euros

Démocrite, huile sur toile, 130 x 100 cm...........................................................................2.000 euros

Homme-goudron, chaux, goudron et technique mixte sur toile, 120 x 100 cm..................................1.200 euros

Monotype sur papier, 70 x 50 cm..........................................................................................650 euros

Epicure, huile sur toile, 150 x 110 cm................................................................................1.400 euros

Contact : jean-paul.sportiello@wanadoo.fr







































































 

Comme ça vient, jusqu'où ça va...

"Comme ça vient, jusqu'où ça va - saison 1"  feutres et encre de chine sur toile (80 x 60 cm).



"... A un moment, il faut arrêter de se mentir. Si tu ne laisses pas venir, ça ne viendra pas. Donc, laisses venir. Ou plutôt fait venir. Car le « laisser venir » nécessite une participation active du sujet. Pour bien « laisser venir », il faut se mettre dans un état "d'aimantation". C'est comme ça que ça attire et que ça vient le mieux. C'est comme si tu essayais d'aspirer pour que ça remonte bien à la surface, ou que ça sorte de l'obscurité. C'est comme ça que ça apparaît. Oui, c'est comme ça que " ça vient comme ça vient et que tu laisses aller jusqu'où ça va". Tu ne contrôles pas grand chose dans cette affaire, mais il ne faut surtout rien lâcher.

Rester vigilant. Tout l'enjeu est là. La concentration. La persévérance. Il faut se sentir là, présent, et faire des choix. Des fois, c'est malgré toi, les choix. Certains auraient dit, il faut être au monde. D'accord. Il faut juste vibrer en quelque sorte. Etre là, concentré et relâché à la fois. Pas crispé surtout. Sinon tu t'épuises.
Une pensée en appelle une autre. Je dis une pensée pas une idée. Trop difficile les idées. Trop compliquées. Et puis, les idées ça n'est pas le sujet. Une pensée qui en appelle une autre. Encore et encore. Sinon tu tombes en arrêt. C'est le vide. Tout s'arrête, alors que le but du jeu c'est que ça s'enchaîne. Sans interruption. Ca doit être fluide. Sans blocage. Comme une eau qui coule.

Faut que ça coule et que ça s'enchaîne.

Sinon ça s'arrête.

Sinon c'est la fin."

Et à la fin, c'est comme ça que tu les retrouveras tous tes compagnons de route : Samuel Beckett, Francis Bacon, Cy Twombly, Jasper Jones, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, mais aussi Giotto, Fra Angelico, Le Caravage, Jérôme Bosch. Et puis ceux des grottes de Lascaux, de l'art rupestre, Navajos, Aztèques, Arts dits premiers d'Afrique, d'Océanie avec leur batterie de signes et de symboles. Tu les auras tous enfin réunis. Et tu auras enfin accès à la parole...

Extraits de « Covoiturage », volume 56, monologue IV, Fabriquer des divinités à usage personnel.

 
"Souviens-toi les années 80", encre et feutres sur toile libre, 207 x 130 cm
" Walking the dog, La promenade du chien", encre sur papier, 21 x 29 cm

"Quand on arrive en ville", feutres, encre et acrylique sur toile libre, 120 x 80 cm

"La foule", feutre et encre sur toile libre, 60 x 30 cm

"Rêveur", feutres sur toile, 160 x 114 cm

"Pour vivre heureux, notre art cachons", feutres, encre et acrylique sur toile, 100 x 100 cm
" Merci Jérôme ", feutre et encre sur papier, 70 x 50 cm
"Au fil des jours", encre et feutres sur papier, 207 x 130 cm
"Je suis A.T. " - Encres et feutres sur papier - 110 x 75 cm - novembre 2015 
La Trinité - Le père, le fils et le mauvais esprit - janvier 2016
" Voir Venise", encre et feutre sur papier, 50 x 70 cm - août 2015




 


                                               Tarifs

 

" Walking the dog - La promenade du chien", dessin sur papier, 30 x 20 cm.........................150 euros
  
Dessins noir& blanc sans titre, encre de chine sur papier, 30 x 20 cm...............................150 € chaque
 
« Merci Jérôme » dessins noir & blanc, encre de chine sur papier, 70 x 50 cm.......................400 euros
 
« Voir Venise » dessins noir & blanc, encre de chine sur papier, 70 x 50 cm........................400 euros
 
« La foule » dessins noir & blanc, encre de chine sur papier, 60 x 30 cm................................400 euros
« Comme ça vient jusqu'où ça va - Saison 1 », feutre et encre de chine sur toile, 80 x 60 cm.......800 €
 
« Souviens-toi les années 80 », feutres et encre sur toile libre, 207 x 130 cm..............................1.400 €
 
«  Le Rêveur », feutres sur toile, 160 x 114 cm …......................................................................1.200 €
« Au fil des jours », feutre noir& blanc sur papier, 204 x 150 cm ...............................................1.200 €
 
« Quand on arrive en ville », encre de chine et feutre sur toile libre, 120 x 80 cm.........................700 €

 « Pour vivre heureux, notre art cachons », feutre et encre de chine sur toile, 100 x 100 cm..........500 €

 « La foule », impression sur toile (110 x 65 cm)...........................................................................250 €

"Je suis A.T.", encres et feutres sur papier - 110 x 75 cm..............................................................600 €

" La Trinité - le père, le fils et le mauvais esprit" - encres et feutres sur toile - 110 x 90 cm.........600 €


Contact : jean-paul.sportiello@wanadoo.fr ou sportielloj@gmail.com